Il existe deux types d’audit énergétique : l’incitatif et le réglementaire. Le principe reste le même, mais ce sont les conditions de réalisation qui diffèrent.
L’audit énergétique incitatif est réalisé à l’initiative du propriétaire ; le réglementaire lui est obligatoire en cas de vente d’un logement classé F ou G selon le DPE. De quoi s’agit-il concrètement ? L’audit énergétique est dressé par un diagnostiqueur certifié.
Après un examen complet, il propose des mesures pour améliorer la performance énergétique du logement. En d’autres termes, l’audit se présente sous la forme d’au minimum deux scénarios de travaux.
Le premier doit être réalisé en une seule étape, le second en plusieurs. À l’issue de ces deux plans, le bien immobilier doit être classé B selon le DPE.
L’audit vient présenter les avantages d’une rénovation énergétique tant sur le plan écologique qu’économique. Il adresse une estimation des économies réalisées sur le long terme.
L’audit énergétique réglementaire est obligatoire, mais la réalisation des travaux, elle, ne l’est pas. En effet, ce document est plutôt à considérer comme une feuille de route pour avoir une vue d’ensemble.
Il est présenté au moment de la vente pour que les nouveaux acquéreurs puissent intégrer le budget travaux dans le budget d’achat. L’audit deviendra également obligatoire en janvier 2025 pour les logements de catégorie E, et en janvier 2034 pour les logements de catégorie D.